Avec le festival Musica, c’est une histoire qui dure. Des liens tissés à grands renforts de projets sensibles de pratique artistique, de spectacles concertés, de circulations multiples, en bref, d’amalgame harmonieux de nos deux histoires. Difficile donc de résister, au sens propre comme au figuré, à l’accueil de cette soirée, et à ce qu’elle représente.

Partenaires : Musica, POLE-SUD, Rodolphe Burger (C’est dans la vallée)

Car si l’art peut prétendre se jouer des frontières, pour certaines populations dans le monde, leur franchissement est une épreuve difficile, voire tragique. C’est ce à quoi Alain Harster, spectateur fidèle de Musica, a souhaité nous sensibiliser, lui qui depuis une vingtaine d’années a choisi d’agir pour la justice et la paix en Palestine. Il nous guide de l’autre côté du mur, vers un endroit qu’il connaît bien, le camp de réfugiés d’Aida à Bethléem. Ici, la jeunesse fait preuve d’une résilience hors du commun, à l’image des membres du groupe In’Ekass et des danseur·se·s de dabkeh de l’association Alrowwad. Invité·es à Strasbourg, ces treize jeunes partagent leur vision de la “belle résistance”, artistique, culturelle et non violente.

Avant le festival, les cinq jeunes femmes du groupe In’Ekass sont accueillies par Rodolphe Burger (C’est dans la vallée) dans son studio à Sainte-Marie-aux-Mines. Les huit danseurs et danseuses proposeront des rencontres d’initiation au dabkeh en partenariat avec POLE-SUD (plus d’informations prochainement).